vendredi 19 octobre 2007

SAINT THEGONNEC - PRESSE

Le 8 juin 1998, à la suite d'une étourderie d'un enfant qui jouait la veille dans l'église, celle ci brule. Le décor exceptionnel souffre, ainsi que les vitraux de Nicolas.

Atelier Le Bihan Vitraux (blog : http://lebihanvitraux.over-blog.fr/ ) est chargé de restaurer les vitraux, qu'il connait bien.
Architecte en Chef des Monuments Historiques : Daniel LEFEVRE


extrait du Livre
"l'église de SaintThégonnec - 8 juin 1998 - 18 juin 2005 - Un chantier exceptionnel"


Extrait du télégramme du lundi 27 mai 2002 :


LE VERRIER

Nicolas, Jean Louis, né à Morlaix, 29, en 1816 , d’un père, racleur de vase dans le fond du bassin à flot et d’une mère tenant un commerce de lait, légumes et bouillies.
Grand diable, pas très solide, incapable ouvrier manuel, exempt du service militaire, trop faible de contitution,vécu jusqu’à 83 ans.
Apprentissage chez un peintre en bâtiment, monsieur de La Fruglaye veut l’envoyer à Paris,car il fait énormément de croquis, achat aux puces d’une boite de pastel, apprentis chez Bolloré, peintre vitrier à Landivisiau. A 23 ans, fait le tour de France, dont le but est Paris, et y suit les cours du soir chez Jullian, travaille entre autre chez Dauvin, petite rue du Bac. Il y gagne sa vie en faisant des copies d’anciens au Louvre au prix de 5 francs pièce. puis à Nantes, la Roche sur Yon, Bordeaux. Travail chez Cambronne en rapporte une écharpe tricolore en cadeau. Passe plusieurs mois à l’hôpital de Bordeaux, malade.
1842, fin du tour de France, 26 ans, ouvre boutique à Morlaix, 29,31, rue des Bourettes, épouse Mademoiselle Bolloré, fille du peintre de Landivisiau où il fit son apprentissage. premiers travaux , décorations d’églises et de châteaux. Se monte un four et achète des débris de plomb, écrit à son filleul, ouvrier, par hasard, à la manufacture de Tours, lui expliquant qu’il voudrait faire des vitraux. La réponse est<<>> <>

« “L’œuvre de Jean Louis Nicolas est essentiellement d’inspiration religieuse; Elle s’inscrit dans un contexte historique bien précis, celui de la seconde moitié du 19e siècle et dans une région limitée, la basse Bretagne et principalement le diocèse de Quimper et de Léon. Les thèmes exécutés par Jean Louis Nicolas ne sont pas dûs au hasard. Ils sont souvent inspirés de la sensibilité spirituelle de son époque, et assez souvent, semble-il, fixés par le clergé. »